Trop court pour développer vraiment les thèses qu’il propose, mais peut-être suffisant pour donner à penser, ce texte cherche à explorer les conséquences, sur les processus identificatoires, de l’accélération des mutations sociales: qui fragilise la pérennité d’une identité d’adulte entre la sortie de l’enfance et la mort; met les adultes en position paradoxale par rapport à la génération suivante en requérant d’elle cela même qu’elle continue à attendre d’eux – les clés de leur commune culture d’appartenance – ; et enfin assigne les enfants à une place mythifiée qui les expose aux terreurs d’une séduction permanente.
Mis en ligne le 26/03/19