La Formation à Partir de la Pratique : un objet institutionnel singulier et improbable, comme affleurement d’une contradiction tenace (2004)

Ce texte reproduit un extrait du livre La formation en psychologie. Filiation bâtarde, transmission troublée, édité aux Presses Universitaires de Lyon ①. On peut se procurer ce livre à l’adresse http://presses.univ-lyon2.fr/produit.php?id_produit=9
Rédigé pour sa plus grande part par l’équipe de la Formation à Partir de la Pratique (FPP) il vise à théoriser la pratique de ce régime original des études de psychologie, en le situant par rapport à l’histoire et aux spécificités de la formation universitaire à la psychologie en France.


Cet extrait s’attache en particulier à comprendre ce que l’association entre la singularité et la pérennité② de ce dispositif, révèle en creux des contradictions inhérentes au contexte historique dans lequel il a surgi. Il essaie pour cela de décrire comment à partir d’une « convocation » particulière, il s’est développé de façon souvent inattendue, se coulant dans la
place (jusqu’ici) stable que lui permettaient ces contradictions, de la même façon qu’une espèce vivante dr troouve un biotope qui lui convient, tout en s’y adaptant.


Les renvois aux autres parties du livre dont est extrait ce texte ont été reproduites sans modification, mais elles ne sont pas indispensables à sa compréhension.

① La formation en psychologie. Filiation bâtarde, transmission troublée, P. MERCADER ET A.-N. HENRI (dir.), Lyon, PUL 2004
② Une improbable durée: Vie et mort des objets institutionnels improbables in Actes de la 3e Biennale régionale de la recherche en Action Sociale , PFRAS-CCRA Lyon 10/2011 pp. 39-44

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La FPP expliquée au reste de l’université (1992-1998)

Sous ce titre sont rassemblés deux textes, reproduits avec quelques aménagements de pure forme :

Une contribution à un groupe de travail qui a fonctionné à une date imprécise (entre 1992 et 1998), au niveau de l’université Lumière Lyon 2, sur la Validation des Acquis Professionnels pour l’entrée à l’Université.


Une interview menée par Claude BURGELIN en 1998, en vue d’un article dans le Rayon vert, bulletin d’information interne de cette même université. Cet article ayant été, faute de place, réduit à sa plus simple expression, il a
été jugé plus pertinent de reproduire ici l’enregistrement de l’interview.

À noter que cette intervex portait également sur la trajectoire personnelle d’Alain-Noël HENRI. Cette partie en a été détachée et sera fondue avec d’autres interviews, en l’état largement redondantes, pour une mise en ligne ultérieure.

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A propos des épreuves de déception après des jurys FPP (1996)

Ce texte articule deux réponses faites en ma qualité de responsable de la FPP; en 1995 et 1996, à deux lettres d’étudiantes manifestement traumatisées par leurs passages en jury. J’en recevais régulièrement et me suis toujours refusé à être érigé en instance de recours, voire d’appel – ne voulant pas porter atteinte au principe de la souveraineté
des jurys, ni surtout être érigé en supérieur hiérarchique des responsables des groupes FPP. Les réponses ici publiées m’ont paru soulever des questions de fond dépassant les cas particuliers.
En en publiant ici des extraits, après plus de vingt-cinq ans, j’espère avoir respecté l’anonymat de leur destinataire.

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“En guise d’introduction…” brochure psychologie (1979)

J’ai raconté ailleurs ① comment je me suis trouvé, en 1978, propulsé par surprise et par défaut à la direction de l’UER de Psychologie et Sciences Sociales de l’université Lyon 2. Il m’appartenait à ce titre d’introduire à la brochure d’information distribuée aux étudiants à leur arrivée. L’intérêt de publier ce texte est peut-être mince. Il illustre ma conviction qu’on s’inscrit mieux dans une histoire quand on en connait le passé. Il appartiendra à chaque lecteur connaissant peu ou prou l’espace institutionnel héritier de celui qui est ici évoqué ou de ses homologues,, de trier entre ce qui est révolu et ce qui n’est pas si inactuel que cela en a l’air.

① Penser à Partir de la Pratique, G. GAILLARD, A.-N. HENRI, O. OMAY Ramonville St Agne, Érès, 2009 p

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Des adultes en auto-formation assistée (1982)

Ce texte reproduit une communication au colloque « Missions nouvelles pour les universités » organisé par l’université Lyon 2 du 3 au 5 mars 1982. Il présente deux actions de formation très proche dans leur esprit – un diplôme d’université dédié aux pratiques sociales dans une visée transdisciplinaire, et un régime d’études préparant aux diplômes nationaux de psychologie, qui était et est toujours sans équivalent en France.


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Théoriser à partir de la Pratique, Les fondements théoriques de la Formation à Partir de la Pratique (2004)

Ce texte reproduit deux extraits d’un ouvrage collectif dirigé par Patricia MERCADER et Alain-Noël HENRI et édité aux Presses Universitaires de Lyon① :
“La formation en psychologie. Filiation bâtarde, transmission troublée”①. On peut se procurer ce livre à l’adresse http://presses.univ-lyon2.fr/produit.php?id_produit=9

Rédigé pour sa plus grande part par l’équipe de la Formation à Partir de la Pratique (FPP) cet ouvrage vise à théoriser la pratique de ce régime original des études de psychologie, en le situant par rapport à l’histoire et aux spécificités de la formation universitaire à la psychologie en France. Mais en s’interrogeant sur le statut épistémologique de la théorisation
d’une pratique, il déborde très largement le cadre des dispositifs universitaires.
Ces deux extraits sont au cœur de ma contribution à cette tentative. Le premier ouvre, et le second ferme, la section de l’ouvrage intitulée “Le secret de famille et l’enfant improbable”.
Le premier formalise, sous une forme très condensée (d’où la longueur de la liste de mots-clés ci-dessous), les fondements théoriques de cette démarche. Il ouvrait sur un long détour par de multiples questions que je considérais comme des préalables nécessaires, et qui, parce qu’elles peuvent être par ailleurs considérées indépendamment de cette finalité, font l’objet de deux autres extraits mis en ligne séparément sur le site Traces.
Le second s’appuie sur la convergence de ce qui le précédait, pour développer une tentative de théorisation de « la pratique de formation à partir de la pratique » dans un cadre universitaire.
Entre ces deux extraits s’interposait un long détour, qui a été repris dans les deux textes intitulés respectivement :
“Psychologie, mésinscription et position identitaire : la psychologie dans la nébuleuse des pratiques nouvelles”
et “La psychologie empêtrée dans l’université du 20e siècle” ⑦
Ce détour était nécessaire pour entreprendre de répondre à la question initiale, qui était : quel sens
peut-on donner à l’existence durable, en un seul point de l’espace, de la Formation à Partir
de la Pratique. Et plus précisément de comprendre quel impact a eu la convocation originale
qui la définit sur un réseau complexe de failles que ces deux textes analysent longuement ⑦,
et qu’on peut ainsi énoncer : se « former en psychologie » est une entreprise qui peut être
intégralement menée à bien par un travail de théorisation à partir d’une pratique sociale.
Enfin un texte intitulé: “La Formation à Partir de la Pratique : un objet institutionnel singulier et improbable, comme affleurement d’une contradiction tenace” retrace la mise en place du dispositif FPP, à partir d’une armature initiale toujours en vigueur, et tente d’analyser la pérennité surprenante de son insertion dans l’appareil de la psychologie universitaire.

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Usages idéologiques et fantasmatiques du signifiant « équipe” : un objet idéal plaqué sur un nœud de contradictions (2013)

Ce texte est le produit d’une fusion entre une contribution à l’ouvrage collectif intitulé Faire équipe (G.AMADO et P. FUSTIER dir., Érès 2019), et de l’intervention faite au mini-colloque éponyme qui s’est tenu à l’ESCP Europe le
2/02/2013. Fusion qui se redouble d’une actualisation A partir d’une longue expérience de formation, et de supervision auprès de praticiens de la régulation sociale, l’article aborde l’emploi du signifiant “équipe” dans sa double
fonction idéologique et fantasmatique de masquage de contradictions spécifiques.
Une brève enquête sur sa filiation sémantique, à partir du vocabulaire naval, montre un basculement entre la représentation d’un équipement humain, qui ne se distingue pas à l’origine d’un équipement matériel, vers celle d’un groupe coordonné de sujets de pratique. Ce qui renvoie à la contradiction entre modèles de sociabilité proto-industriels et néo-industriels. S’y ajoutent des contradictions inconscientes, plus nettement perceptibles dans les pratiques non-productives : l’équipe est investie comme idéal du moi de la pratique, mais le paradoxe de l’appartenance – ce
“nous” qui est à la fois pour chacun “moi” et “non-moi” – conduit à des arbitrages compliqués, qu’on éclaire de la comparaison avec le rapport entre les membres d’un couple parental et l’entité fantasmatique”couple”.

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Le Darwinien contre l’Ingénieur, et le Bricoleur en arbitre (2020)

Ce texte est une version développée de la conférence éponyme prononcée au colloque «ÉLOGE DU BRICOLAGE» organisé par l’université LYON 2 les 31/1 et 01/02/ 2020. Il s’enracine dans six années de travail d’un séminaire intitulé «La clinique, l’Institutionnel et le Politique» dans le cadre de l’association Penser en institution, penser l’institution (https://penser-en-institution.org)

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Penser sa pratique, penser l’Analyse de la Pratique (2013)

Ce texte a été rédigé à partir des notes d’un exposé oral au Diplôme Universitaire d’Analyse de la Pratique du 2 mars 2011. Quoiqu’enrichi de développements explicitant certains points et surtout certaines articulations, il garde cependant son caractère schématique, et chaque paragraphe appellerait de longs développements. Resituant les deux mots-clés, «penser » et « pratique » dans les racines les plus fondamentales du vivant et de l’humain, il réduit progressivement la focale pour en arriver au cas particulier de « la pratique de l’Analyse de la Pratique », et de la formation à l’Analyse de la Pratique.

Une première présentation de ce texte avait été mise en ligne sous le titre “penser sa pratique”. Celle à laquelle renvoie le lien ci-dessous ne diffère que par son titre, et par les éléments d’actualisation (présentation, mots-clés, commentaires ajoutés, références internes en fin de texte).

Mis en ligne le 19/08/22

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La clinique, l’institutionnel et le politique (2013)

Ce texte reprend l’argument initial du séminaire La clinique, l’institutionnel et le politique, qui est depuis 2013 l’une des activités de l’association Penser en institution, Penser l’Institution (https://penser-en-institution.org), et qui cherche à explorer les réponses possibles à l’irruption cataclysmique de la « folie gestionnaire » dans les institutions.
Les trois termes du titre sont à entendre selon les définitions qui en sont données d’entrée, et qui ne coïncident pas exactement avec le sens qui leur est donné dans l’usage courant.

Mis en ligne le 18/08/22

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