Objets mésinscrits, sujets mésinscrits – Regards croisés de Lin GRIMAUD et Alain-Noël HENRI sur la pertinence du concept de mésinscription dans la pratique des ITEP (2013)

Ce texte reproduit, avec l’aimable autorisation de son co-auteur, Lin GRIMAUD, un article publié dans le N° 92 de la revue EMPAN (Éditions ÉRÈS, 2013), repris dans l’ouvrage collectif intitulé , Repères et pratiques, sous la direction de Philippe GABERON et Lin GRIMAUD (Éditions ÉRÈS, collection Empan, 2015) Le concept de mésinscription peut contribuer à l’élaboration des pratiques en I.T.E.P., en mettant en cause des évidences reçues à l’égard des objets de ces pratiques, qui tendent à occulter leur réalité de sujets. Et ce de deux façons au moins: en contribuant à rappeler que les “pathologies” qu’on tend à n’imputer qu’à des processus intrapsychiques s’organisent dans un système de liens où la stigmatisation précoce, en particulier, ne laisse plus au sujet d’autre issue que l’acte (Lin GRIMAUD); et en rappelant aux praticiens
que l’apparente objectivité du regard sur les objets de soin recouvre un trouble, voire une terreur à son égard, qui est le véritable moteur du processus social qui les a fait basculer dans un “traitement” spécialisé, et dont aucun acteur de terrain n’est indemne sans un difficile travail d’élaboration (Alain-Noël HENRI).

Mis en ligne le 18/08/22

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Contexte idéologique et enjeux inconscients de la négociation d’un “projet partenarial” (1992)

Ce texte met en forme une intervention faite au cours d’un stage organisé par la MAFPEN (Mission à la formation des personnels de l’éducation nationale) de l’académie de Lyon, à Vaulx en Velin, du 23 au 27 mars 1992, sur le thème Les enjeux inconscients autour de la construction d’un projet partenarial.
Mais il déborde largement sur le contexte inconscient de l’échec et de la négociation, comme jeu subtil d’alliance et d’antogonisme, autrement dit comme art de perdre un peu pour ne pas tout perdre.

Mis en ligne le 18/08/22

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De l’obscur objet de la théorisation à l’obscure passion de théoriser (2009)

Ce texte est celui d’une conférence donnée au colloque sur La Partialité, organisé à Lyon par les département Formation en Situation Professionnelle de l’Institut de Psychologie de l’université Lumière Lyon 2, les 23 et 24 octobre 2009 – à l’occasion du trentième anniversaire de la Formation à Partir de la Pratique. Considérant comme suffisamment établi par des analyses antérieures le caractère intrinsèquement partial des “sciences humaines”, il cherche à explorer comment le processus de théorisation
s’origine dans cette partialité tout en travaillant à la dépasser; mais aussi comment la passion de théoriser prend source elle-même dans la partialité de positions inconscientes pas toujours aussi nobles qu’on pourrait le croire.

Mis en ligne le 05/07/22

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Théorie, pratiques, scientificité : regards croisés (2015)

Ce document rassemble deux textes qui sont la mise en forme définitive de deux interventions orales, conçues dès l’origine comme coordonnées, lors de la 10e journée des psychologues du Vinatier, le 20
novembre 2015, dont le thème était “Itinéraires : de la nécessaire théorie à la construction de pratiques de soins créatives”.

Mis en ligne le 05/07/22

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Chaos et cahots de la théorisation : illustration (2013-2019)

Ce texte est extrait des contributions de l’auteur, entre 2013 et 2019, au travail du séminaire La clinique, l’institutionnel et le politique, qui est l’une des activités de l’association Penser en institution, Penser l’Institution entre 2013 et 2019, et qui cherche à explorer les réponses possibles à l’irruption cataclysmique de la « folie gestionnaire » dans les institutions.
Sous le titre initial Esquisse d’un modèle , il cherchait à construire un cadre de référence théorique pour tenter de penser le foisonnement des réflexions proposées par les participants à ce séminaire pendant sa première année de fonctionnement. Le nombre exceptionnellement élevé des renvois à d’autres textes de l’auteur, reflète l’ampleur non moins exceptionnelle de ce foisonnement, qui a conduit à le laisser finalement à l’état de chantier
inachevé.
Il est proposé ici, à l’état brut, comme illustration de ce qu’est le travail de théorisation là où il se fait, dont ne rendent pas compte les écrits bien construits où le lapin sort du chapeau, comme la majorité de ceux qui peuplent ce site.
Les références explicites aux contributions des autres membres du séminaire ont été simplement anonymisées.

Mis en ligne le 02/07/22

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Histoire des sujets, histoire des institutions (2008)

Ce très court texte est une simple reprise après coup d’une intervention orale improvisée, après l’exposé de Barbara Walter, Un effet de la recherche historique sur les pratiques éducatives à la SLEA, à la journée du Conservatoire National des Archives et de l’Histoire de l’Éducation Spécialisée (CNAHES) Rhône-Alpes du 14 mars 2008, dont le thème était L’histoire des institutions et des pratiques peutelle éclairer l’action d’aujourd’hui ?
https://www.ressourcial.fr/cnahesra/wp-content/uploads/sites/3/2019/04/Actes-JE-CNAHES-RA-12-03-08-2.pdf
Sur l’objet du CNAHES, voir https://www.cnahes.org/le-cnahes/nos-objectifs/
Le texte est bref, mais les questions qu’il aborde sont essentielles.

Mis en ligne le 02/07/22

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Note succincte sur l’histoire de la figure du pauvre (2017)

Ce court texte est extrait d’un texte plus ample originellement destiné au séminaire La clinique, l’institutionnel et le politique, qui est l’une des activités de l’association Penser en institution, penser l’institution (https://penser-en-institution.org), et qui cherche à explorer les réponses possibles à l’irruption cataclysmique de la « folie gestionnaire »
dans les institutions.
Il théorise la résurgence de l’ancienne figure du pauvre, pratiquement reléguée aux oubliettes de l’histoire pendant les « trente glorieuses », avec une fonction idéologique diamétralement opposée, celle d’un symbole de l’impuissance des
sociétés néo-industrielles à tenir la gageure d’une « régulation parfaite » des retombées socialement insupportables de leur modèle économique.

Mis en ligne le 02/07/22

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Réponse à un courrier à propos de la psychiatrie (2011)

En 2011, à la suite d’une conférence dans un café philosophique, donc devant un public divers mais d’une curiosité intellectuelle supérieure à la moyenne, j’avais reçu deux courriers successifs d’une personne qui après un
passage manifestement traumatique par l’hospitalisation en psychiatrie, en brossait un tableau sévère, mais à mon sens le plus souveni pertinent. Je retranscris ci-dessous ma réponse, en signalant au passage quelques formulations qui me paraissent aujourd’hui, soit à nuancer, soit à relativiser dans le contexte contemporain. En soulignant en outre qu’il s’agit ici de la psychiatrie intra-hospitalière, et que la psychiatrie extra-hospitalière, même si elle est partiellement concernée, doit être pensée dans un référentiel d’analyse très différent.

Mis en ligne le 02/07/22

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Les psys au risque du politique (2013)

: Ce texte condense deux communications au colloque Pratiques Psychologiques et Citoyenneté. Aliénation, subjectivation et lien social (université Lyon 2, 8-9 février 2013), et publié dans Pratiques psychologiques,
pratiques citoyennes. Engagement, aliénation et lien social (Paris, InPress, 2014), et est également en ligne sur le site https://penser-en-institution.org

Mis en ligne le 02/07/22

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L’équipe, ou les paradoxes du “nous” (2014)

Ce court texte reproduie un article publié par la revue Soins cadres, dans le cadre d’un dossier intitulé Dynamique d’équipe, du je au nous (Supplément au N° 90, mai 2014)
Il recoupe en partie les textes Usages idéologiques et fantasmatiques du signifiant “équipe” : un objet idéal plaqué sur un nœud de contradictions① et L’équipe comme espace de résistance collective②

Mis en ligne le 02/07/22

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