Ces réflexions succinctes sont la mise en forme a posteriori des notes d’une intervention faite en 1994 à Recherches et Promotion, – donc devant un public d’éducateurs spécialisés en formation en cours d’emploi. C’est trompeusement que le titre évoque la thématique, aujourd’hui si envahissante, de “l’abus sexuel”: elle n’avait alors que commencé sa prolifération cancéreuse, et elle ne tient donc ici qu’une place mesurée. La question posée était celle de la crainte plus générale d’abuser de la relation éducative par rapport à l’enfant (ou à l’objet d’éducation – éventuellement adulte – mais toujours symboliquement inscrit pour l’éducateur à la place de l’enfant). Mais ces développements peuvent aussi servir à aborder avec un autre regard la fantasmagorie du monstre pervers et de l’enfant victime.
Mis en ligne le 26/03/22